On tremble, on frémit, on souhaite qu'ils passent à côté de chez nous ou au moins qu'ils ne soient pas trop violent et surtout qu'il n'y ait pas de grêle...
Mais quoi qu'on fasse, quoi qu'on pense, quoi qu'on dise, on n'y peut rien et on attend que ça passe, scrutant le moindre grêlon, le moindre coup de vent un peu trop violent.
C'est un sentiment que l'on ne ressent que dans nos métiers, des métiers où l'on est tributaire de la météo. On a transmis cette angoisse aux enfants et on vit ces moments en silence.
C'est un soulagement lorsque la récolte est enfin à l'abri, après les vendanges, et là, on se moque des orages ( mais souvent il n'y en a plus !!!)...
Mais il reste encore plusieurs semaines avant cette libération. je sens que ça va être long, très long ...