-Des menus 100% bio dans les cantines de Saint-Etienne. A Saint-Etienne, plus de 2.000 écoliers auront la chance d'avoir des produits issus de l'agriculture biologique au menu de leur cantine dès la rentrée prochaine. Et en 2014, tous les repas servis aux enfants, sans exception, seront certifiés 100% bio. La principale difficulté pour la municipalité est de se fournir en aliments bio auprès des agriculteurs de la région qui n'en produisent pas encore en quantités suffisantes Cet obstacle devrait être bientôt franchi grâce au soutien de la région Rhône-Alpes qui encourage les agriculteurs locaux à produire davantage d'aliments bio.

Cinq fois plus de terres en conversion bio en 2009 qu'en 2008. Les surfaces agricoles qui ont commencé à se convertir en bio en 2009 sont "cinq fois plus importantes qu'en 2008", selon un communiqué publié le vendredi 12 juin par le ministère de l'Agriculture, qui rappelle que l'objectif est de tripler d'ici 2012 les terres dédiées à l'agriculture biologique. En 2009, 63.000 hectares de terres agricoles ont entamé le processus de conversion en terres bio, selon le ministère, ce qui augmente la surface bio de 10%. Environ 150.000 hectares sont en cours de conversion. Le nombre d'exploitation est lui en augmentation de 15%, passant de 13.300 à 15.200 en une seule année, précise-t-on au ministère."Le bilan des conversions en 2009 est sans équivoque", juge le ministre de l'Agriculture Michel Barnier dans un communiqué. "La dynamique s'amplifie", ajoute-t-il.

Un programme de recherche confirme l’impossible coexistence OGM/ non OGM. Les conclusions du programme mondial Co-Extra (coexistence et traçabilité) portant sur la coexistence des cultures génétiquement modifiées et conventionnelles, a été rendu public à Paris les 3,4 et 5 juin. Le but de ce programme, mené durant cinq années par 18 pays de l’Union européenne, le Brésil, l’Argentine et la Russie, est d’« aider à la prise de décision politique sur les OGM en Europe » en « veillant à préserver la liberté de choix des producteurs et des consommateurs européens ». Il s’avère bien que la coexistence est impossible sans contamination transgénique avec les pratiques agricoles actuelles. Cela conforte l’analyse de la FNAB et son refus de toute coexistence.

OGM : du nouveau pour l’action communal. A l’occasion du lancement de l’association nationale des communes sans OGM, le 4 juillet à Millau, Inf’OGM présente un nouvel outil, le guide « OGM et collectivités locales : comprendre et agir ».Cette publication dresse un panorama des multiples enjeux du dossier OGM et présente de manière simple et pratique les leviers d’actions pour les élus locaux : arrêtés, conditionnement des aides à l’agriculture, restauration collective exempte d’OGM, mesures de protection des AOC et des parcs naturels, etc. Face aux risques et aux incertitudes que représentent les OGM, nombre d’élus locaux ont entendu l’opposition des citoyens. Malgré une marge de manoeuvre restreinte dans les textes, ils ont exploré bien des pistes pour faire reconnaître leur droit à agir. Ce guide vise à répertorier et à valoriser les pratiques, à nourrir les réseaux, et à permettre le débat et l’expression démocratique sur les OGM. Parallèlement à cette édition, Inf’OGM lance un site Internet : www.ogm-et-collectivites-locales.org