Après une journée de pioche et de labour en plein vent du Nord, mon esprit n'est plus très vif mais j'aime bien faire ma petite revue de presse lorsque je reçois une revue viticole, à laquelle nous ne sommes pas abonnés, et à laquelle ils espèrent que nous abonnions un jour...peut être...

Un des sujets du mois, comme souvent, c'est le SO2 ou plutôt le sans SO2...
L'élevage "sans" aurait été validé par l'ICV (l'Institut Coopératif du Vin), mais attention, "cela est risqué"..."La dégustation a mis en évidence que la sensation d'agressivité des tanins de bouche est moins perceptible en comparaison avec la modalité sulfité". " Les analyses ont notamment mis en évidence que, malgré l'utilisation de lysozyme, les populations de bactéries lactiques n'ont pas totalement disparues..." Alors on conseille d'ajouter des bactéries lactiques sélectionnées pour la malo...

Bref,vous vous en doutez, je ne suis pas convaincue. On veut supprimer ou baisser les doses de SO2 mais on rajoute autre chose pour compenser.

C'est meilleur, vous pensez?
Après le cahier des charges bio, voilà qu'arrive de nouvelles méthodes pour faire des vins natures!

Comme je le disais dans mon billet précédent, il faudra peut être accepter qu'un vin, c'est comme un être vivant: avec ses qualités et ses défauts, ses humeurs selon les jours...On veut tout contrôler, on veut nous faire faire des vins sans défauts...et du coup ils n'ont même plus de qualité!!
STOP.
Laissons un peu faire le raisin, laissons un peu faire le vigneron et faisons leur confiance.

Moi, je fais une confiance absolue à Bruno et franchement, il ne m'a encore jamais déçue! pourvu que ça dure!



Jus 2009 en vinification, sans SO2!