Novembre… de A à Z

Novembre… de A à Z

Il faut que je vous dise partout où nous serons ce mois de novembre pour que vous puissiez peut être nous rencontrer, sait-on jamais?

Les 2 et 3 novembre, nous serons à Lyon au salon Rue89. (mais je vous en ai déjà parler, oui? ça vous revient?)

Le 20 novembre, Valentin sera à Villeurbanne, Cave des Charpennes, pour faire déguster les Brut de Cuve nouveaux ainsi que d’autres blancs et rouges de la maison.

-Pendant ce temps là, je serai à Paris, à l’épicerie Saint Sabin, le 21 novembre en fin d’après midi, pour faire déguster le Beaujolais villages nouveau et autres blancs et rouges ( je ne copie pas Valentin, c’est lui qui copie sur moi!)

les 22 et 23 novembre, toujours à Paris nous naviguerons sur la Seine, sur la Péniche le Marcounet, Quai de l’hôtel de ville avec plein d’amis vignerons où Vinsurvin a pris l’habitude de faire salon! J’aurai même mon p’tit moment à moi avec vous: conférence sur le métier de femme de vigneron, parce que je suis une femme de vigneron!

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Après tout ça, je vais rentrer chez moi, enfiler mes pantoufles, me caler au coin du feu et ronfler jusqu’en mars… jusqu’au beaux jours quoi!

De rien

De rien

Je me sens apaisée…
Enfin.
2014 sera un millésime plein de souvenirs, des bons et des mauvais.
Comme d’habitude me direz-vous?
Non, pas comme d’habitude.

Je me sens apaisée aussi parce que tous les raisins sont rentrés.
Enfin, non, pas tous.
Il reste  une petite parcelle, aux Guillats, un peu plus tardive que les autres qui profite encore des derniers rayons du soleil.

J’avais beaucoup de colère en moi.
A cause de plein de choses.

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Le beaujolais des nouveaux

Le beaujolais des nouveaux
Le beaujolais nouveau, c’est bientôt.
Le beaujolais nouveau, c’est un peu trop tôt!
Mais le beaujolais nouveau, il sera là quand même!
Parce que le beaujolais nouveau
ça met un peu de soleil dans nos coeurs quand novembre est un peu gris et un peu froid!
Il aura le goût de raisins, encore plus que d’habitude.
Le goût de raisins fraîchement ramassés, fraîchement fermentés et fraîchement pressurés….
Il n’aura même pas le goût du stress de son vigneron, parce que le vigneron est très pudique, il garde tout ça pour lui, juste au fond de lui… et c’est ce qui le rend bon le beaujolais nouveau!
Il aura l’énergie et la tonicité du millésime.

Cette année, encore plus que jamais, choisissez bien votre bouteille et votre vigneron.
Il n’y a pas UN beaujolais nouveau mais autant de beaujolais nouveau que de vignerons en beaujolais!

« Le vrai, le faux, le laid, le beau, le dur, le mou, qui a un grand cou, le gros touffu, le p’tit joufflu, le grand ridé, le mont pelé »……………………………………………

Alors faites votre choix, mais faites le bien, et vous passerez forcément un très bon moment.
Promis, juré!

C’est maintenant qu’il faut y penser, 
c’est maintenant qu’il faut réserver, 
c’est maintenant pour plus tard…

Montreuil ou Besançon… Nous y serons!

Montreuil ou Besançon… Nous y serons!
Samedi 16 mars, vous avez le choix:
Dans la famille Perraud, je demande le Père et je vais à Montreuil, au Marché des vins bio!

Ou je demande la Mère et je vais à Besançon, aux Gourmands lisent (12 rue Bersot), pour le lancement du Guide « Tronches de vin ». Il y aura les 5 auteurs, les 2 éditrices, et 5 vignerons ( Les sabots d’Hélène, Domaine Henri Milan, Philippe Bornard, Jean Pierre Rietsch et moi même!).
Alors, je sais que le choix est difficile mais il faudra bien en faire un!
À samedi !

Quand les vins vivants se font la malle!

Quand les vins vivants se font la malle!

Vite, un billet s’impose pour vous faire partager mon émotion du moment.
Je vais être brève parce que le temps me presse: les beaujolais nouveaux m’attendent à la cave!

Il y a quelques mois, nous sommes contactés par la profession par un mail pour porter des échantillons de Moulin à vent pour la revue « Le Rouge et Le Blanc » qui va sortir un numéro sur le Moulin à Vent…
Tous les vignerons du Moulin à Vent sont concernés.

Je n’ai pas l’habitude de porter des échantillons, je l’avoue… parce que je suis méfiante et que je me dis que mes bouteilles ne seront, de toute façon, pas sélectionnées… ou pas dégustées…
Pourtant, cette fois ci, j’en ai envie…
Alors je fonce!
Et je porte mes bouteilles à Romanèches au caveau du Crû qui les portera à Villefranche…puis les échantillons seront acheminés tous ensemble à Paris…

Cette semaine, je suis contactée par un membre du comité de dégustation de la revue qui veut savoir si nous avons proposé des échantillons parce qu’ils voudraient vraiment les déguster car on leur en a dit le plus grand bien… et qu’ on ne peut pas parler du Moulin à Vent sans parler de nous!
Ohhh, je suis toute rouge d’émotion, moi!
Je pensais pas qu’on avait un peu d’importance…!

Oui…que j’lui réponds! j’ai bien porté des bouteilles, 3 même!
Il ne les a pas vus…
Il va chercher encore…
Il me rappelle enfin: les échantillons sont introuvables…
Ce sont des vins vivants… mais je ne pensais pas à ce point!

Il ne semble pas très étonné… Moi non plus…
Bref, il me demande de lui renvoyer directement des bouteilles.

Nos vins auront donc leur chance! Et s’ils ne sont pas cités dans la revue, ce sera pour des vraies raisons!

Pour finir, je remercie les membres de la revue pour leur professionnalisme et leur intégrité…!

Au boulot maintenant! Les commandes doivent partir pour que, le 15 novembre, 
le Brut de Cuve coule à flot dans toutes les bouches!

VDV#50 sous le signe de la 50 cl

VDV#50 sous le signe de la 50 cl

Et voilà qu’on y arrive…
À la fin du mois…
et que c’est le moment des Vendredis du Vin.

Chaque mois, un nouveau président nous soumet un thème et nous… pauvres blogueurs devons disserter sur le sujet!
Ce mois de novembre est présidé par Laurent Baraou qui nous demande gentiment de déguster une bouteille, de n’importe où et de n’importe qui… pourvu que ce soit une 50 cl…!
Parce qu’à 50 ans, si t’as pas dégusté une 50… c’est que t’as raté ta vie!
Moi je trouve ça élégant le format du 50 cl… c’est chic! Mais c’est rare… Et ce qui est rare est chère et ce qui est chère est rare!

D’ailleurs, je vais vous confier un secret… Nous avons vinifié une mini micro cuvée de Sauvignon et nous allons très prochainement la mettre en bouteille… de 50 cl… pour qu’il y en ait plus! parce que c’est tellement bon! et que c’est rare… Ce sera un petit peu chère… mais quand on aime on ne compte pas… ou si peu!
La Molière en Sauvignon (ce sera son nom…) n’est pas encore prête donc il ne sera pas question d’elle pour ces Vendredi du Vin!

Non, il sera question de la cuvée très spéciale de Jean François Chéné: le Pedro Rabernet.
Certes, c’est cher: 50 € le flacon…
Mais c’est bon… très bon même… qu’on dirait pas du vin mais plutôt une gourmandise qu’on déguste juste comme ça…pour le plaisir… accompagné de rien pour en profiter tout simplement!
Évidemment c’est bio… évidemment c’est nature et évidemment JF est un garçon charmant!

Les raisins récoltés à maturité sont étalés sur un lit de paille jusqu’à Noël. Suit un pressurage de 6 jours ; une vinification et un élevage en fût pendant 36 mois.
Ce nectar est à l’image du nom de notre exploitation ; l’onctuosité, des arômes de torréfaction, pruneaux et… cette fin bouche au goût de figues confites !


Laisser le temps au temps…

Laisser le temps au temps…

Je n’ai jamais trouvé le temps aussi long que ces derniers jours…
Pas que je m’ennuie, que je n’aies rien à faire…
Mais depuis les vendanges, que nous attendions depuis si longtemps, tellement la saison fût longue…, il faut tout organiser pour les beaujolais nouveaux…
Et alors qu’on les voyait loin… loin… ils arrivent à grands pas… et je ne suis pas prête!
Parce qu’il y a tellement de paramètres en jeu… et que moi…je ne suis pas joueuse malgré mes airs enjoués!
Bref, il faut penser à tous et surtout il ne faut pas que l’on m’oublie… Mais malgré cela… on m’oublie un peu…
Et pour finir, c’est la panique!
Mais pas de panique, je panique assez pour vous tous!

Le 15 novembre, le Beaujolais Villages Nouveau Brut de cuve, sera dégusté à Tokyo, Copenhague, Amsterdam, Boston, Prague, et aussi à Ermont, Poitiers, Dijon, Paris, Lyon etc…etc…

Heureusement, je sais que dès que tout sera fini, je pourrai aller me reposer dans mon chalet à Gstaad ! et penser tranquillement à cette année 2012 qui se termine et qui restera à jamais marquée dans ma mémoire…

Propriété privée!

Propriété privée!

Nous avons presque fini les vendanges…
Presque…
Parce que nous avions laissé des rangs afin qu’ils mûrissent davantage pour faire notre cuvée « L’Épreuve »…
Et qu’aujourd’hui, il ne faut rien laisser traîner, sinon on vous le pique…
Même si pour nous, c’est évident que les vignes sont des propriétés privées, ça l’est moins pour certains promeneurs…
La nature n’appartient pas à tout le monde. Il y a des espaces privés… Et il faut les respecter…

Bref, on m’avait déjà piqué toutes mes pêches de vignes et voilà qu’on nous pique nos raisins maintenant… pas 2 ou 3 raisins en passant… non… mais la moitié des rangs, jusqu’au dernier raisin…
L’Épreuve 2012 sera donc une micro cuvée limitée…

Naissance à la Molière

Naissance à la Molière

-Isabelle, faut que tu nous fasses un billet ce soir, non?
-Oui, mais c’est tellement le bazar dans ma tête que je ne sais pas quoi vous raconter…
-Qu’est-ce qui t’arrives?

Non, je ne suis pas devenue complètement mégalo…
Je doute.
Je réfléchis.
Je doute.
Et je ne veux plus réfléchir!

Les vendanges sont terminées à la Molière. Les quelques raisins que nous avons pu sauver de la grêle, du mildiou et du reste… sont bien à l’abri dans les cuves… Il va falloir se presser pour faire le beaujolais nouveau. Même si avec des rendements pareils, faire du beaujolais nouveau… c’est un peu de la folie… et qu’il vaudrait mieux le vendre un peu plus tard à 50 € la bouteille…

-Un beaujolais à 50 € la bouteille? Mais tu es devenue folle?
-Pourquoi? On travaille aussi bien que ceux qui se le permettent, non? Qui ne sont même pas en bio… souvent…

Pourquoi notre travail, à nous, aurait-il moins de valeur?
Je vous avoue que je ne comprends pas… et que je comprendrais jamais…

Mais ça, tout le monde s’en fou: l’essentiel est d’avoir un beaujolais nouveau dans son verre le troisième jeudi de novembre, le moins cher possible, pour dire de toute façon que c’est pas très bon… le beaujolais nouveau…

Mon beaujolais nouveau 2012, il aura un joli goût de raisins avec juste du raisin.
Il ne sera pas à 50 € la bouteille mais il aurait pu l’être!
Il le mérite…
et ce sera le meilleur beaujolais nouveau qu’on ait jamais fait… parce qu’on n’a pas le droit à l’erreur cette année, encore moins que d’habitude…

Ouais…

Et je voudrais vraiment remercier nos vendangeurs qui sont venus clôturer, avec nous, le millésime: Ivan, Stéphane, François, Aurélie, Olivier, Jean Marc, Mickäel, Etienne, Charlotte, Corentin, Chloé, Iwona, Dawid, Slawek, Wojjciech, Vincent, Thomas, Camille, Valentin, Rose et ma maman…

Les garçons naissent dans les choux…les filles naissent dans les roses et les raisins….
  » J’attend avec impatience de voir l’éclosion 
puis voir la maman apporter les verres au nid » P. Böttcher
                                  « Celui là il va plus faire glouglou que cui cui ;-)) » R. Bousquet