Ces dernières semaines, on parle beaucoup de la femme. Du harcèlement qui leur ait fait dans les transports, entre autres. Ce n’est pas anodin. T’as beau être forte et musclée, quand tu prends le métro toute seule, t’as la trouille… et pas que des pickpockets.
Je déteste la façon dont, quelquefois, on parle des femmes, ou la façon dont on parle aux femmes. Sans se soucier de leur intimité bien souvent. Je ne suis pas féministe ou peut-être le suis-je? (je ne me suis jamais posée la question). J’aime la femme pour ce qu’elle est et ce qu’elle représente. Pour ses combats et son énergie. Je n’aime pas les regards que l’on pose sur des seins un peu gros. Sur des jambes trop longues. Il y a des regards discrets admiratifs mais il y a aussi quelquefois des regards, des gestes et des mots pervers qui t’accusent toi même, la femme, de perversité. On te fait comprendre que t’es baisable et tu devrais leur en être reconnaissante?