Canicule avec un C majuscule

Canicule avec un C majuscule

On nous avait pas prévenu que l’été s’rait chaud.
Mais l’été est vraiment très chaud… anormalement chaud.
Bien sur, je n’oserai pas le mettre sur le dos du réchauffement climatique au risque de me faire envoyer sur les roses.
Je n’y mettrai également pas sur le dos de nos pratiques anti-environnementales depuis des décennies au risque de me faire traiter d’écolo de gauche (ça craint)…
Donc, ne prenons pas le problème à la base, allumons plutôt la clim, sautons dans la piscine, pour que ce soit supportable et continuons de vivre comme si rien ne se passait.

Mets ton chapeau, ta crème solaire indice 50, c’est plus prudent.

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Un ciel toujours bleu pour Téo

Un ciel toujours bleu pour Téo

Téo a décidé de rejoindre le paradis des anges vendredi 19 juin au matin…
Une année à lutter contre cette putain de maladie qui ne l’aura pas laisser tranquille. Mais il a su profiter de chaque instant comme s’il savait qu’il fallait qu’il profite intensément. Comme s’il savait des choses que nous, on ne savait pas.
Evidemment, on est très triste. Parce qu’il n’est plus là et qu’il va nous manquer. Parce qu’on aurait aimer le voir grandir. Parce qu’on aurait aimer le voir guérir.
J’ai reçu beaucoup de messages de soutien et Pierre (il se reconnaîtra) m’a dit ceci: «  Quand un enfant part jeune il est dit qu’il a, ici ou dans une autre vie, déjà accomplit ce qu’il lui restait à faire. Il est libéré de sa condition, il est bien mieux là ou il est. Alors on dit que nous, ceux qui restons, nous devons le pleurer mais qu’après un certains temps il ne faut plus le retenir et qu’il faut le laisser partir. » Et ça m’a apaisé. J’ai voulu le croire.

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Silence

Silence

La langue française possède un nombre infini de mot pour notre vie de tous les jours. Pour nos joies, nos peines, nos chagrins d’amour, nos enthousiasmes, nos folies, notre admiration, notre soumission, notre colère, nos incompréhensions, nos compréhensions, nos bonheurs, nos espoirs. On en invente même quelquefois pour exprimer l’inexprimable quand les joies sont trop belles ou quand les peines sont trop moches.
Mais quand il n’y a plus de mot…
Quand le silence, les cris et les larmes remplacent tous ces mots inutiles qui n’ont même plus de sens et qui ne sont même plus assez forts pour exprimer ce que l’on ressent.

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#unpapillonpourtéo

#unpapillonpourtéo

On nous dit souvent qu’il ne faut pas penser que l’avenir sera triste parce que ça rend l’avenir triste.
On nous dit souvent qu’il ne faut pas penser à la mort, parce que ça la ferait venir.
On nous dit souvent plein de conneries. Qu’on écoute dans l’espoir que ce soit vrai et que la vie soit plus forte que tout ça.

Je vous ai souvent parlé de Téo ici. Parce que c’est le fils de ma meilleure amie et parce que Téo, c’est un petit garçon, d’à peine 10 ans, super attachant.
Depuis plus d’un an, il se bat contre cette terrible maladie qu’est le cancer. Dans son genou, dans ses poumons puis dans son épaule. Il a subi courageusement de lourdes opérations, résisté à de lourds traitements. Qui n’auront servi à rien. Parce qu’il n’y a plus rien à faire. Les tumeurs ont envahis à nouveau ses poumons (qui avaient été opérés il y a quelques semaines). Elles l’empêchent maintenant de respirer…

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Sans titre (parce que j’en trouve pas!)

Sans titre (parce que j’en trouve pas!)

Dans la vie, je crois aujourd’hui qu’aucun événement n’arrive par hasard. Chaque chose prend sa place dans nos vies et à nous d’en faire bon usage: les rencontres, bonnes ou mauvaises, les amitiés qui se lient et se délient, les ruptures, les maladies plus ou moins graves. Tout cela nous permet de changer de chemin parce qu’il le fallait de toutes façons et qu’on l’aurait pas fait sans ça, peut être bien. Parce qu’on aurait manqué de courage, de volonté ou tout simplement parce qu’on croyait être bien comme cela, sans que rien ne change.
Le changement, il arrive un peu brutalement mais on y est préparé, inconsciemment… et il ne se passe pas trop mal finalement, sans toutes les angoisses qu’on craignait.

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Adieu

Adieu

Tout au long de notre vie, on fait des choses. Certaines dont on est fier et d’autres que l’on regrette.
Pourquoi d’ailleurs faut-il que l’on se focalise sur les choses que l’on regrette, encore et encore.
Bruno dit « c’est comme ça, on ne peut pas revenir en arrière ». Bruno, il a ce pouvoir d’expliquer et de comprendre les choses avec beaucoup de lucidité. Il n’a pas besoin d’avoir ou  de donner des explications tordues de psy à 2 balles qui embrouillent l’esprit. Il est juste et droit et il a cette faculté de comprendre les gens. Quelquefois je n’ai pas voulu l’écouter, ou j’ai pensé qu’il se trompait mais c’est toujours moi qui me trompait. C’était comme il avait dit…
J’aimerai pourtant avoir ce pouvoir de revenir en arrière quelquefois. Mais on n’a pas ce bouton magique « return » comme il existait sur nos magnétophones. De bouton « effacer » même. Alors pas d’autre choix que de tirer des leçons des erreurs commises.
Mais une vie c’est tellement vite passée et qu’en reste-t-il?

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il faut mourir un jour…

il faut mourir un jour…

La mort c’est la vie… C’est des conneries de vivant ça. Des conneries de gens qui sont en vie, qui ont peur de la mort et qui essaient de s’en convaincre.
La mort c’est pas la vie. C’est la mort.
Moi ça me fout la trouille. De mourir et de ne pas savoir où je vais. Savoir que j’irai vers le Rien, ça m’angoisse.
Moi ça me fout la trouille. La mort des autres. De ceux qu’on aime. Parce qu’on ne les verra plus… plus jamais.

Je repense à ce médecin qui nous a rassemblé hier pour nous dire qu’il n’y avait plus rien à faire. Que la maladie était bien trop grave et qu’il fallait s’y résoudre. Des questions qu’on a posé. Sur un taux de potassium dont tout le monde a l’air de se foutre aujourd’hui… Des réactions d’impuissance des uns et des autres. Des larmes que l’on retient pour rester digne mais on s’en fout de la dignité dans ces moments là. Des larmes que l’on ne retient pas parce qu’on ne peut plus les retenir. Et puis des blagues que l’on se dit pour se faire sourire quand même. On rit de peur. On pleure parce qu’on est vivant.

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La lutte finale

La lutte finale

Après l’affaire Emmanuel Giboulot, ce sont des vignes en beaujolais qui sont sur le grill…
Un vigneron Bourguignon, Thibault Liger Belair, qui a acheté un domaine en Beaujolais, en Moulin à Vent pour être plus précis (pas à Vauxrenard, ça ne les intéresse encore pas vraiment les vignes en côteaux, pentes et contre pente, en appellation beaujolais villages et même beaujolais…!), est mis en examen pour avoir refusé de traiter ses vignes contre la flavescence dorée.
Il se défend, à juste titre, en disant que ses vignes sont à cheval entre les départements de Saône et Loire (où 3 traitements avaient été rendus obligatoire par un arrêté) et du Rhône (où il n’y a pas obligation). Et aussi évidemment sur le fait qu’il est en culture biodynamique et qu’il est un fervent défenseur (comme nous tous) de la faune et de la flore et que ces traitements sont destructeurs. Et que la maladie a été vu sur un pied à 40km de là etc..

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Chimie mon amour

Chimie mon amour

En ce moment, je suis en colère contre tous et contre tout.
Comment peut-on encore accepter d’empoisonner nos enfants?
L’autre jour, un vigneron en conventionnel me disait « c’est bien de se diversifier en faisant du bio… »
Hein? Quoi?… !!!
Mais ce n’est pas une diversification comme on a souvent conseillé aux vignerons… de faire du blanc, du rosé, du pétillant, des BIB etc…
Produire bio, ce n’est pas faire du marketting, ni se diversifier.
Produire bio c’est essayer de produire propre, sans produits chimiques, pour pouvoir se promener tranquillement dans ses vignes, pour pouvoir manger les raisins sans risquer de s’empoisonner. C’est aussi ne pas asperger ses proches voisins de toutes ces substances dangereuses. C’est juste prendre conscience que la vie est plus importante que le profit à tout prix. C’est juste vouloir vivre et non pas survivre. C’est accepter de produire moins mais c’est accepter de produire mieux.

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Trois points de suspension

Trois points de suspension

Quelquefois… ils ne comprennent pas nos vins.
Je vous dirais que moi, quelquefois, je ne les comprends pas.
Bref, un monde nous sépare: celui de l’incompréhension!

Alors j’explique. Je raconte une histoire. Notre histoire qui a fait que le vin est comme il est. C’est  important de comprendre. Sinon, on vendrait nos vins dans les supermarchés, sans histoire!

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